Amélie Frégeau est une résidente de troisième année (R3) en médecine d’urgence spécialisée à l’Université de Montréal. La Direction de l’enseignement et de l’Académie CHUM (DEAC) contribue à son cheminement professionnel où, de trois à quatre fois par année, elle a le privilège d’enrichir ses compétences par le biais d’activités de simulation.

Le modèle d’apprentissage par la simulation permet de recréer un environnement semblable à celui du service de l’urgence avec un «faux patient», c’est-à-dire un mannequin haute-fidélité qui peut parler, pleurer, changer de couleur et même transpirer. Les résidents peuvent donc mettre en application leurs connaissances et reçoivent une rétroaction quasi-immédiate sur leurs interventions. En permettant aux résidents d’apprendre par l’expérience de la simulation, la DEAC bonifie leur formation, ce qui, au final, permet d’améliorer directement les soins et la sécurité des patients.

Amélie est entourée d’une équipe de haut niveau, dont Jérôme Milette, spécialiste en simulation clinique ainsi que le Dr David Fortier, médecin d’urgence, qui assure entre autres sa supervision durant ses quarts de travail à l’urgence.

Tout en poursuivant sa résidence, Amélie complète présentement une Maitrise en pédagogie des sciences de la santé à l’Université Laval. Puisqu’elle poursuit cette formation à distance, elle apprécie grandement la contribution de la DEAC, qui représente un beau terrain de jeu pour elle. En effet, l’Académie CHUM lui donne le privilège de participer à l’élaboration et au débreffage de séances de simulation. Amélie contribue également à donner de la formation à des résidents de 1ère et 2ième année. Ainsi, elle a l’occasion de mettre en pratique les apprentissages de sa formation en pédagogie, ce qui contribue, de façon significative, à son cheminement professionnel.

Finalement, elle apprécie grandement la générosité de l’équipe qui lui permet de parfaire ses connaissances et qui l’accompagne dans certains projets de recherche en pédagogie médicale. Lorsqu’on lui demande où elle se voit dans 10 ans, celle-ci nous répond : « La recherche en pédagogie m’intéresse beaucoup. Dans 10 ans, j’aimerais travailler dans un centre hospitalier universitaire. Je me verrais non seulement comme une clinicienne-enseignante qui supervise des résidents sur mes quarts de travail, mais également comme une clinicienne-éducatrice qui élabore des programmes de formation qui permettront d’améliorer non seulement la formation des résidents, mais également celle des équipes multidisciplinaires, que ce soit les infirmières, les préposés, les inhalothérapeutes… Un hôpital, c’est lieu de travail où la collaboration des équipes est cruciale … si tous les professionnels de la santé sont mieux formés, au final, ce sont les patients qui en bénéficient. »