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Être toujours positif et prêt à relever des défis de façon responsable

Sylvain Larose, c’est un bénévole inoubliable. Si vous le croisez, il attirera votre attention. Toujours souriant et avenant, vous reconnaîtrez surtout son nœud papillon !

Sylvain a choisi de faire du bénévolat au CHUM depuis plus de deux ans. Il nous explique pourquoi, malgré la pandémie actuelle, il est important pour lui de continuer à venir plusieurs fois par semaine au CHUM.

Quel est votre parcours ?

Je suis bénévole au CHUM depuis plus de 2 ans : j’ai pris ma retraite à la fin 2017 et j’ai aussitôt débuté ici à l’accueil et à divers endroits de l’hôpital et, par la suite, en écoute en oncologie. Je suis participe aussi à des simulations et des sessions de formation pour le personnel.

Pourquoi est-ce important pour vous d’être au CHUM en ce moment ?

Ma motivation d’être avec les patients et les employés du CHUM durant cette période de crise est simple : d’abord, ayant survécu à un cancer (stade 4) il y a 5 ans et étant depuis en pleine santé, je choisis de continuer mon bénévolat 4 jours par semaine comme à l’habitude.

Je suis conscient des risques que je prends chaque jour, mais je m’assure de bien suivre les recommandations (port du masque, lavage des mains, distanciation sociale, etc.) et de garder une attitude positive et le sourire en tout temps. Les gens sont anxieux et angoissés alors il ne faudrait pas en rajouter une couche, n’est-ce pas ?

Enfin, je me dis que je peux être plus utile ici qu’à la maison !

Qu’est-ce qui a changé pour vous, en tant que bénévole, depuis le début de la pandémie ?

Ce sont les façons de se préparer et de suivre les instructions : il faut réaliser que nos vies, en tant que bénévoles, ont changé et continueront de le faire ; c’est pourquoi il faut tous s’adapter et le faire en se disant que nous aidons à sauver des vies et ultimement la nôtre.

Encore une fois, il faut rester positif en espérant de voir des jours meilleurs pour tous très bientôt 😉.

Je continue à faire le même nombre d’heures qu’avant : plus ou moins 20 heures par semaine.

Quelle(s) expérience(s) passées, personnelles ou professionnelles, vous aident à traverser la situation actuelle ?

J’ai dirigé des équipes de ventes dans divers milieux durant ma carrière et j’ai été à la tête d’une société de cosmétiques en France de plusieurs centaines d’associés, ce qui m’a merveilleusement préparé à faire face à des obstacles quotidiens, à être toujours positif et prêt à relever des défis de façon responsable.