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PAB : Une vocation qui rend heureux

Mahmoud Ouraghi dégage, dès les premières secondes, une impression de dévouement, d’empathie et de dynamisme. Des qualités qui font de lui un préposé aux bénéficiaires (PAB) passionné et très estimé, autant des personnes dont il prend soin que de son équipe.

« J’adore l’équipe! », affirme-t-il avec un grand sourire. Cette équipe, c’est celle des Services chirurgicaux (chirurgies thoracique, plastique et zone intermédiaire) du CHUM, qu’il a jointe il y a quelques années seulement.

Les patientes et les patients de l’unité y arrivent souvent, à peine réveillés, après une intervention chirurgicale (réimplantation d’un doigt, par exemple). Ces gens sont dans une phase douloureuse et éprouvante, autant pour leur physique que pour leur moral. « Soudainement, leur vie bascule; ils ne savent pas trop ce que l’avenir leur apportera et ils ont besoin d’aide pour tout », résume Mahmoud.

Aider, en toutes choses

Cette « aide pour tout » se traduit, pour le PAB, par certaines des tâches qu’on connaît bien : distribuer des plateaux, donner des bains, habiller des patientes et patients ou les préparer pour des examens médicaux. Mais être PAB, c’est bien plus que ça! Pour Mahmoud, ce qui importe le plus dans le travail de PAB, c’est « d’observer et écouter la personne, puis de compléter pour elle ce qu’elle ne peut pas faire. »

Un exemple concret récent? Il raconte comment il a lu, au téléphone, deux pages de consignes et de demandes à la conjointe d’un patient incapable de parler. Les derniers mots étaient : « Je t’aime et je m’ennuie de toi. » Des mots importants que Mahmoud a fidèlement retransmis à la dame.

« Ma paye, c’est quand je les vois pleurer de joie parce qu’ils réussissent à marcher pour la première fois. »

Une vocation qui rend heureux

Mahmoud croit que l’écoute, l’attention et la patience sont des qualités que tout bon PAB devrait posséder – sans oublier l’humour, qui aide à établir une bonne communication, essentielle à des soins empreints d’humanité.

« C’est vrai, parfois nos journées ne sont pas faciles, mais on est là pour les gens qu’on soigne. Un jour, c’est nous qui serons à leur place – c’est mon visage que je vois dans celui de la patiente ou du patient quand je suis avec elle ou lui. C’est une vocation de travailler avec des gens! », explique-t-il.

À l’entendre parler de son quotidien, on comprend vite que sa récente vocation lui apporte du bonheur. Ce qui le rend le plus heureux? C’est de voir un sourire sur le visage de ses patientes et patients.

« Ma phrase préférée, dit-il, c’est : Ça me fait du bien. »  En fait, il aime tellement son travail qu’il lui arrive de chanter pour ses patients!